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L'inertie menacerait le régime par répartition a-t-on pu lire ou entendre de la part des commentateurs experts, démonstrations chiffrées à l'appui, qui ne tarissent pas d'éloges sur ses
vertus. Mais pourquoi faut-il agir drastiquement en 2010 en bouleversant tous les paramètres ? Sur le court terme l'urgence n'est-elle pas plutôt à favoriser le retour au plein emploi, les salariés et les cotisants étant souvent les mêmes ? Sur cet aspect du financement, les énagiciens et les politiques – qui sont aussi souvent les mêmes – semblent démunis de fiches à jour. Où en sont les scénarii optimistes pour la croissance ? Le nouveau rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR), qui actualise ses prévisions en tenant compte des deux dernières années, indique simplement qu'il faut « augmenter les cotisations sociales » pour sauvegarder le principe d’équilibre intergénérationnel du système. Les couplets alarmistes n’épargnent pas les fonctionnaires, ces « nantis » dont on voudrait bien revoir la règle de calcul. Jean-Yves Raude, directeur du service des retraites de l'État, auditionné le 16 mars au Sénat, nous a toutefois accordé un sursis : il est impossible, actuellement, de récupérer les informations indicielles et indemnitaires nécessaires. Et un fonctionnaire retraité sur deux non remplacé, grâce à la RGPP, cela fait combien de cotisations en moins ? |